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Septembre en or : la Clinique Marcel Sembat se mobilise

le 21/09/2021

La Clinique Marcel Sembat et son Institut de l’Enfant, à Boulogne-Billancourt (92), souhaitent cette année, à l’occasion de Septembre en or, être en première ligne en matière de sensibilisation aux cancers de l’enfant.

Une journée pleine d’animations le mercredi 22 septembre 2021 à la Clinique Marcel Sembat
Une journée pleine d’animations le mercredi 22 septembre 2021 à la Clinique Marcel Sembat

La Clinique Marcel Sembat (Ramsay Santé) et son Institut de l’Enfant souhaitent cette année, à l’occasion de Septembre en or, être en première ligne en matière de sensibilisation aux cancers de l’enfant.

Chaque année au mois de septembre, l’accent est mis sur la sensibilisation aux cancers pédiatriques. Pour la première fois, la Clinique Marcel Sembat (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine) se mobilise à l’occasion d’une journée spéciale, organisée le mercredi 22 septembre. Élizabeth Frithmann, directrice de l’établissement, Anaëlle Bregeon, responsable qualité, Carole Chaghouri, infirmière d’annonce, et Caroline Quelquejay, radiologue, présentent le dispositif.

Une journée pleine d’animations

« Nous avons été mobilisés tout le mois de septembre. Grâce au partenariat mis en place entre l’Institut de l’enfant, l’association Unapecle et la Fondation La Roche-Posay, nous avons par exemple ouvert une cagnotte pour soutenir ces deux partenaires », rappelle Anaëlle Bregeon. « Nos infirmières ont aussi été formées aux "massages magiques" et nous avons eu des ateliers de sophrologie, destinés à la fois aux parents et aux enfants », ajoute Carole Chaghouri.

Cette mobilisation culminera avec la journée du 22 septembre, au cours de laquelle de nombreuses animations seront organisées au sein de la clinique. L’Unapecle et la Fondation La Roche-Posay tiendront un stand d’information et de prévention des cancers de l’enfant. De 9 heures à 12 heures, des ateliers « massages magiques » seront dispensés par une infirmière formée à cette approche, qui apprendra aux familles les mouvements simples pour soulager de façon ludique l’enfant pendant son parcours de soins. De 11 heures à 13 heures, une chasse au trésor sera organisée pour les enfants. Tout au long de la journée, un certain nombre d’animations (bowling en mousse, chasse aux trésors, clowns, etc.) seront accessibles à tous. Les enfants et parents présents pourront également laisser des « messages magiques » aux enfants atteints de cancer.

Accompagner les familles

Même si l’Institut de l’enfant et la Clinique Marcel Sembat n’ont pas en leur sein de service de prise en charge des cancers pédiatriques, il semblait capital à l’équipe de se mobiliser pour une cause si importante. « Quand il touche les enfants, le cancer est encore plus injuste », résume simplement Carole Chaghouri. Car il arrive que l’équipe de l’Institut de l’enfant diagnostique des cancers, notamment lors d’examens radiologiques.

« C’est toujours une découverte fortuite, l’enfant vient souvent pour des choses très banales et il est la plupart du temps en très bonne santé, c’est donc vécu comme un cataclysme par les parents », explique Caroline Quelquejay. « Nous ne faisons pas l’annonce du cancer aux parents, nous leur expliquons qu’il y a quelque chose de sérieux puis nous mettons en route le parcours patient, qui impliquera notamment de passer par le médecin traitant ou le pédiatre, qui fera l’annonce », détaille la radiologue. L’Institut travaille en réseau avec des établissements de la région parisienne spécialisés dans la prise en charge des cancers pédiatriques, comme le centre Gustave Roussy, l’Institut Curie et les quatre hôpitaux pédiatriques (AP-HP) dont il est partenaire : Necker, Trousseau, Robert-Debré et Ambroise-Paré.
Mais cela ne veut pas dire pour autant que les équipes de Marcel Sembat se contentent de placer l’enfant dans un autre établissement. « Nous sommes toujours là pour échanger avec les familles, nos équipes sont formées au niveau psychologique pour être en mesure de parler de ces sujets et d’offrir un accompagnement immédiat », souligne Carole Chaghouri.