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Infirmière du Pays basque espagnol au Pays basque français

le 15/05/2023

C’est à l’hôpital del Mar de Barcelone que Garbine Maiz Garmendia commence sa carrière d’infirmière. Arrivée en France en 2000 pour pallier le manque de personnel, elle a rejoint la Clinique Aguiléra (Ramsay Santé), située à Biarritz (Pays basque), où sa passion du métier n’a fait que se renforcer. Portrait.

C’est à l’hôpital del Mar de Barcelone que Garbine Maiz Garmendia commence sa carrière d’infirmière. Arrivée en France en 2000 pour pallier le manque de personnel, elle a rejoint la Clinique Aguiléra (Ramsay Santé), située à Biarritz (Pays basque), où sa passion du métier n’a fait que se renforcer. Portrait.

Quel a été votre parcours jusqu’ici ? Ce métier d’infirmière a-t-il été une vocation pour vous ?

Je suis née à Irún en Espagne. Devenir infirmière était comme une évidence pour moi depuis mon plus jeune âge. C’est donc tout naturellement que j’ai rejoint les bancs de l’Université de Barcelone où j’ai obtenu mon diplôme d’infirmière en 1999. Très vite, j’ai intégré l’hôpital del Mar de Barcelone au service d’urologie en tant qu’infirmière, puis l’hôpital d’Irún, dans ma ville natale, pour un poste en remplacement.

En 2000 j'ai été recrutée de l’autre côté de la frontière, pour rejoindre la Clinique Aguiléra en cardiologie, puis en pneumologie, neurologie, réanimation cardiaque et chirurgicale. J’ai ensuite passé quinze années au sein du service de soins palliatifs. Pour apprendre le français, j’ai suivi en parallèle une formation de six mois à l’Université Bordeaux-IV où j’ai obtenu un diplôme d'aptitude en langue étrangère. À ce jour, je travaille au sein de différents services : la gériatrie, la médecine et l’Unité de surveillance continue (USC).

En quoi consiste votre quotidien d’infirmière au sein de la Clinique Aguiléra ?

En tant qu’infirmière, mon rôle est de répondre à la demande des patients (et de leur entourage), de leur prodiguer les soins adaptés, de rassurer leurs angoisses et de soulager leurs douleurs. Je prends soin d'eux autant physiquement que psychologiquement.

Je débute mes journées par les transmissions des équipes de nuit, à 7 h 30. Ensuite, je commence mon premier tour pour la prise des constantes, la distribution des médicaments et les injectables, et je fais le point avec les différents médecins des services concernés. Vers 10 heures, j’effectue les toilettes et change les pansements de chaque patient, en équipe avec l’aide-soignante, avant de recommencer mon tour habituel. En plus de prodiguer les soins, je gère aussi les entrées et sorties des patients, avant d’entamer ma dernière ronde à 18 heures. À 19 h 30, c’est à mon tour de transmettre les dossiers à l'équipe de nuit avant de terminer ma journée.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ? Et comment aimeriez-vous qu’il évolue ?

Ce qui me plaît le plus est de prendre en charge les patients dans leur globalité. Je tisse avec eux des liens uniques en fonction de leur histoire, de leurs besoins et de leur personnalité. J’ai à cœur d’apporter de la confiance, de l’écoute, de la bienveillance, et le tout avec une grande empathie.

C’est un métier assez dur, mais c’est un métier de passion. J’espère que la relève saura conserver les mêmes qualités et le même entrain dont nos patients ont tant besoin. J'ai la chance de faire partie d'une équipe soudée et professionnelle, qui sait travailler dans la bonne humeur et avec envie. C’est tout cela qui donne du sens à mon métier.